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 Une nouvelle vie, un nouveau vampire.

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MessageSujet: Une nouvelle vie, un nouveau vampire.   Une nouvelle vie, un nouveau vampire. EmptyMer 21 Juil - 10:34

    A la mort de ma reine et de mon créateur je me suis renfermée sur moi-même. Créant ainsi une sorte de bulle, de carapace indestructible qui ne semblait vouloir s'ouvrir seulement lorsque Wilfried était là. Je me sentais seule sur cette terre, j'avais toujours rêvé d'être mère... Mais je savais que c'était impossible. Le seul moyen pour que je devienne une maman était de crée un vampire. Mais je ne me sentais pas vraiment prête à prendre cette responsabilité. En tant que Reine j'avais beaucoup de choses à faire et je n'avais pas envie de délaisser mon enfant. Je pris le bateau pour aller en France et visiter ce pays ennemis. Mon français était parfait malgré un petit accent parfois. Grâce à mon charme vampirique, je pus côtoyé les bourgeois, puis les seigneurs. Je logeais chez ces derniers qui parfois déploraient la disparition d'une ou d'un de leur serviteur. Vous devez savoir qui est la coupable... Je ne citerais pas de nom : vous devez-être assez intelligent pour comprendre. C'était un froid matin d'hiver, comme à mon habitude je me promenais la matinée dans des bois, après ma chasse nocturne. Ma marche m'amenai près d'un monastère où l'on ''guérissait'' ceux qui avaient la peste. Les pauvres souffraient tellement que l'on pouvait entendre leurs cris résonner dans la forêt parfois. C'est cette souffrance permanente qui m'a fait rentrer la première fois dans ce monastère. Je ne savais pas alors que j'allais tuer des malades aux portes de la mort, pour abréger leur souffrance. Ma première venue n'avait pas du tout été la chaleureuse, ma beauté surnaturelle troublait les moines qui soignaient les malades. Mes yeux trop mûrs pour mon âge ne fit qu'accentuer leurs soupçons à mon égard. Il ne voulait pas me laisser passer au début, comme s'il pouvait m'en empêcher:

    « Madame vous ne pouvez rentrer, vous allez attraper la peste et puis nous n'avons pas le droit de vous laissez passer !
    -Je ne peux pas tomber malade mes braves. Aucun virus, aussi féroce qu'il soit, ne peut me tuer. Laissez-moi passer s'il vous plaît.
    -Non Madame, je vous prie de partir. »


    Je planta mon regard dans celui d'un des moines :

    « Je viens ici pour apaiser les âmes. Je peux soigner vos malades en abrégeant leur souffrance...
    -Sorcière ! Démon ! Femme ! Aux armes ! »


    Ah oui le misogyne était très courant à cette époque. Les femmes ne servait qu'à faire des enfants et à s'occuper du foyer tandis que l'homme ramenait l'argent à la maison. Des pensées arriérés mais qui était très à la mode à cette époque. Surtout pour les religieux.

    « Je n'ai rien avoir avec un démon, je ne crois pas en la magie. Je suis une personne trop rationnelle pour ça. Je sais juste comment parler aux hommes pour apaiser leurs mots. »

    Finalement les cris de l'homme en face de moi avaient attirés ses petits amis qui arrivèrent rapidement armés de chapelets et de croix.

    « Calmez-vous ! Si je fais une généreuse donation au monastère : me laisserez-vous entrer ? »

    Après un moment d'hésitation, les moines acceptèrent et me demandèrent combien je pouvais donner. J'avais sous ma cape satinée, les bourses des pauvres malheureux que j'avais vidé de leur sang la nuit dernière. Je leur tendis tout ce que j'avais : ce qui était plus que raisonnable puisque j'avais chassé dans les hauts-quartier de la ville. Et ils repartirent à leur occupation. Une odeur de mort planait ici, les pauvres moines devaient souffrir d'être dans cette endroit lugubre. Mes pas raisonnèrent dans le hall tandis que j'allais de chambre en chambre. Plus je montais et plus je comprenais que les étages supérieurs étaient réserver aux mourants. Enfin la peste emportait les gens en seulement quelques jours et pourtant les moines avait fait des strates. Les bubons avaient envahit leur pauvre corps. Ils étaient brûlants de fièvre. Plus tard une combinaison sera inventé pour protéger ces médecins, mais pas à cette époque. Les pauvres n'avaient que pour seul défense un mouchoir sur leur nez. Moi je n'avais pas besoin de protection, la maladie ne pouvait pas m'atteindre. Ce jour-là j'ôtai la vie à des malades atteints de la peste, j'étais affaiblis par la suite, perdant un peu de ma beauté mais heureusement je pus sortir sans me faire voir : heureusement que j'avais ma cape.

    Le lendemain, je revint au monastère prenant la vie des malades et vidant ainsi les chambres pour accueillir de nouveau pensionnaire. Ils auraient dut tous les tués selon moi : comme ça ils n'auraient pas à souffrir. Mais les moines essayaient de les convertir en même temps. Quand quelqu'un va mourir, vous pouvez lui faire jurer n'importe quoi. Je soupçonnais même des religieux de faire avouer aux malades aisés où étaient leur or. Il m'arrivait donc de supprimer ceux que je pensais fourbes et qui s'engraissaient sur le malheur des autres. Cela faisait maintenant un an que j'allais à ce monastère. C'était un jour banal, tout les jours sont banals quand on est vampire finalement. A aucun moment je me doutais que c'était ce jour-là que j'allais crée mon fils. Un moine, à la fleur de l'âge, était venu à ma rencontre:

    « Bonjour Madame, aujourd'hui vous n'aurez pas beaucoup de travail, beaucoup de malades sont morts cette nuit. »


    Il semblait triste, c'était la première fois que je le voyais. Je posa ma main sur ton épaule avant de lui dire:

    « Vous en verrez d'autres. »

    Comme à mon habitude je fis ma "ronde". Quand je rentra dans une chambre, je vis allongée mon futur fils. Son regard était vide et semblait remplit de tristesse. J'avais l'impression de me voir quelques années plus tôt. Je pris un chandelier et m'approcha de lui. Il n'y avait pas de bruit dans la pièce : si ce n'est quelques gémissements de douleurs et des prières que faisait un moine. Je leva les yeux au ciel avant de murmurer :

    « Et dire que si ça se trouve tu n'existes même pas ! »

    Je pris place sur ce qui lui servait de lit. Tout en prenant mon mouchoir et en le mouillant, j'humidifiais son front brûlant. Mon regard était tendre à son égard, je me décidai à lui parler dans un français parfait :

    « Comment t'appelles-tu mon brave ? »
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MessageSujet: Re: Une nouvelle vie, un nouveau vampire.   Une nouvelle vie, un nouveau vampire. EmptyMer 21 Juil - 16:50

La souffrance, voilà la seule chose que ressentait Eliot de Corneillan en ce moment. Il ne se souvenait même plus d'avoir ressentit autre chose avant, il avait chaud et froid en même temps, ton son corps était baigné de sueur mais il frissonné comme si il s'était trouvé en plein milieu d'un champ par une tempête de glace. Tout son corps le faisait souffrir, le moindre mouvement était un supplice, d'ailleurs il ne bougeait quasiment pas car il était fatigué au point de n'avoir presque plus la force d'ouvrir les yeux. De temps en temps et de plus en plus souvent, sa gorge le grattait et il cracher des flot de sang sur le sol avant de s'allonger de nouveau complètement vidé. Mais à cette douleur physique s'ajoutait la douleur psychologique causé par la perte de l'amour de sa vie. Le pire était qu'il reconnaissait dans ses symptômes les dernier instant d'Elisabeth, juste avant de partir pour toujours, elle avait eu les même réaction que lui, le chaud et le froid, les vomissements, les douleurs dans tout le corps. A travers la voile de douleur qui brouillait son esprit, il revoyait la scène qui avait marqué sa vie : la mort de sa bien aimé.

Le jeune homme avait aussi quelque moment de lucidité, quelque instant où la douleur lâchait prise pour attaquer de nouveau plus sournoisement. Durant ses instants, il repensait aux drames de sa vie, l'abandon par ses parent, la mort d'Elisabeth dans d'atroce souffrance et ses yeux se remplissait de larme.

Il s'était retrouvé dans ce monastère sur ordre de ses parents, mais avant de partir, il avait aperçut le regard de terreur mêlée de dégoût que sa mère lui lança. Ce regard le marquerait à jamais et lui ferait regretter d'avoir un jour était le fils de cette femme. Durant ces moments de lucidité, il prenait également conscience de ce qui l'entourait, les moines qui allait et venait, certains priait, d'autre nettoyait les malades. Quelle vit avait-il choisie ? Ils étaient certain de mourir et pourtant il continuait d'aider les malades. Toute cette souffrance n'amenait qu'une seule question : si il y avait un Dieu, pourquoi laisser endurer cela à toute sa création ? Pourquoi les hommes souffraient autant à cause de la guerre et de cette maladie que l'on appelé la Peste ? Eliot n'avait aucune réponse, d'ailleurs il avait cessé de croire à Dieu depuis que son amour lui avait été arraché du coeur à l'aide d'une pince rouillé.

Mais parmi les moines qui patrouillaient autour des malades, Eliot aperçut un jour une jeune femme. Il ne la vit pas correctement à cause de la douleur mais il lui sembla qu'elle était magnifique malgré des trait emprunt de tristesse. Il se rendit compte que lorsqu'elle s'approchait d'un malade, celui-ci mourrait tout de suite après. Il se mit à la considérer comme la grande faucheuse et à prier pour qu'elle vienne lui abréger ses souffrances car de toute façon, il savait qu'il allait mourir et il le voulait, plus rien n'avait de sens pour lui, il souhaitait seulement rejoindre Elisabeth dans l'autre monde en espérant qu'il serait mieux que celui-ci.

Alors que les souffrances s'accentuaient, la faucheuse finit par répondre à ses prières, elle entra dans sa chambre et s'approcha de lui. Enfin il allait connaître la délivrance et partir en paix. Il attendait la mort avec impatience. La jeune femme s'assit sur son lit près de lui. Il voulu tout d'abord la repousser car elle risquait d'attraper le mal qui le rongeait. Mais il manquait de force physique pour la repousser et de force d'esprit pour comprendre que depuis le temps elle aurait déjà dû tomber malade.

A travers le brouillard de souffrance, il perçut quelques mots que la jeune femme lui adressait :

Citation :

« Comment t'appelles-tu tu mon brave ? »

Son cerveau mit du temps avant de comprendre cette phrase...son nom, elle voulait savoir son nom :

« Eli...Eliot... »

Pourquoi voulait-elle savoir son nom, lui il voulait juste qu'elle le libère, qu'elle abrège ses souffrance, il ne voulait plus être séparé plus longtemps de l'amour de sa vie. Il voulait partir, pourquoi ne l'aidait-elle pas !

Il tendit une main dans sa direction pour essayer de l'interpeller et il murmura :


« Aidez...moi... »

Puis a main retomba sans force sur le lit, il n'allait peut être pas avoir besoin d'elle tout compte fait, il se sentait partir de toute façon... Ce n'était plus qu'une question de temps...
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MessageSujet: Re: Une nouvelle vie, un nouveau vampire.   Une nouvelle vie, un nouveau vampire. EmptyMer 21 Juil - 17:21

    Quand on est un vampire on peut faire abstraction de certaine de douleur, jamais je n'aurais à souffrir d'une quelconque maladie, ou des effets de la vieillesse. La seule douleur que je pourrais jamais ressentir est la douleur morale. Si j'arrivais à faire abstraction de certains sentiment, je n'arrivais pas à supprimer le trou dans mon cœur qui avait la taille de la chine ! Et le pire dans tout ça c'est que je savais que j'allais devoir vivre avec cette douleur pour toujours. Je pouvais très bien mettre fin à mon immortalité en m'immolant ou en me faisant attraper par les autorités et avoir la tête coupé mais j'étais reine. Je n'allais pas laisser ma place à n'importe qui, j'avais en moi le sang de Lorena qui à été crée par l'originel de ma race. J'avais un devoir, je devais appliquer les souhaits de Lorena. Qui sait peut-être mettre un terme à la guerre entre Lycan et Vampire...

    Dans ce monastère je sentais bien cette souffrance physique que je ne pouvais plus ressentir. La peste ne m'affaiblit que lorsque je bois du sang malade, les moines m'appelaient la faucheuse : je trouvais cela drôle puisque je n'aurais jamais la chance de la rencontrer. Je n'aurais donc pas l'honneur de passer de l'autre côté et passer l'immortalité avec mes victimes. J'avais envie de les aider, d'abréger leur souffrance, il méritait tous de mourir, de brave gens qui n'avait rien demander. Mais la maladie est aveugle et touche tout le monde. C'est la seule chose au monde qui ne fait aucune différence entre un enfant, une femme, un homme, un riche, un pauvre, un seigneur, elle touche tout le monde, dans les quatre coins du monde. Certes les personnes aisés ont moins de chance de tombés malade mais ce n'est pour autant qu'ils ne le peuvent pas ! Théobald était riche et je suis quand même tombée malade, j'ai quand même attraper la pneumonie alors que j'avais tout le confort de mon époque.

    Alors que j'étais assise sur le lit j'avais demander le nom au pauvre malade. Il s'appelait Eliot : quel beau nom. Heureusement que mon ouïe était fine sinon je n'aurais pas put l'entendre. Il tendit sa main en me demandant de l'aider, il était au porte de la mort. Je posa ma main sur son cou pour sentir les battements de son cœur qui se faisaient de plus en plus timide. Je pris la main qu'il m'avait tendu :

    « Pour ça mon enfant il faut que tu comprennes que je peux te donner une nouvelle vie qui est sans limite, où le monde t'appartiendra... »

    Je releva la tête pour appeler le moine qui priait :

    « Madame ?
    -Quel est l'histoire d'Eliot?
    -D'après le père supérieur c'est un fils d'un riche seigneur de Corneillan, monseigneur et sa femme l'ont envoyés ici pour qu'il puisse mourir dans la maison de Dieu.
    -Savez-vous autre chose à son sujet?
    -Sa fiancée est morte dans ses bras et monseigneur de Corneillan ne veut plus entendre parler de son fils... »


    Je reposa mon regard sur le pauvre homme qui n'était plus qu'un cadavre, le souffle de la vie commençait à le quitter, son front qui était brûlant commençait à devenir froid. Nous avions donc la même douleur, c'est pour cela que son regard était comme le mien. Il n'avait plus de famille : comme moi et il avait perdu une personne chère à son cœur : comme moi. Je remerciai le moine qui repartit me laissant seule avec mon protégé. Un doux sentiment m'envahit, je compris plus tard que c'était l'instinct maternel qui remontait.

    « Eliot, je suis sur le point de te donner une nouvelle vie, tu le mérites. La vengeance te tiendra en vie au début, je sais que tu me haïra au plus profond de ton être avant de me remercier. Nous avons tout les deux perdus. Tu es comme moi Eliot. »

    Il était tombé dans une sorte de coma, son cœur battait trop lentement pour qu'il soit conscient. Je tournai sa tête pour dégager son cou avant de planter mes crocs dans sa jolie gorge. Je me délecta de son sang sans hésitation, buvant goulument le peu de sang qui lui restait. Je dus m'arrêter quand je sentis qu'il n'y avait plus que quelques gouttes de sang. Je me mordis le poignet avant de le coller à sa bouche:

    « Bois mon enfant et tu pourras te venger, découvrir un nouveau monde. »


    Au début il était retissant : comme je l'avais été. Je savais ce qu'il ressentait, la douleur de ma morsure, le bonheur et l'envie de boire encore plus ce breuvage. Je n'avais plus qu'à attendre maintenant.
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MessageSujet: Re: Une nouvelle vie, un nouveau vampire.   Une nouvelle vie, un nouveau vampire. EmptyJeu 22 Juil - 20:18

Eliot sombra dans l'inconscience et il fut reconnaissant envers la jeune femme pour ça. Évidemment elle n'y était pour rien mais le jeune homme ne le savait pas. Il était enfin délesté de sa douleur. Il avait l'impression de flotter dans le vide, plus aucune douleur, plus aucun son. Il sentait que son corps perdait ses forces, il partait enfin, il quittait ce monde horrible pour rejoindre sa bien aimée loin de tout les non-dit, tout le dégout, toute les souffrances. Mais tout à coup, il sentit la vie s'échapper de son corps beaucoup plus vite, tant mieux... Malheureusement cela ne dura pas, il fut amené au bord du gouffre dans lequel il était prêt a se jeter mais alors qu'il prenait son élan, il fut brutalement tiré vers l'arrière, loin de la délivrance, une force coulait en lui et lui redonnait des forces, il fut ramené vers la réalité. La douleur revint en même temps que sa conscience. Qui avait donc put l'arracher a se monde de bien être ? En reprenant conscience de son corps, il reprit contact avec ses sens et il sentit un liquide chaud coulait dans sa bouche, ce liquide avait un goût de fer mais il était si agréable. Il compris que c'était cela qui lui redonnait des forces. Malgré sa forte opposition à vivre, son instinct le força a avaler ce liquide, d'abord doucement puis avec férocité, le peu de force qu'il avait retrouvé lui servit à s'accrocher au bras de la jeune femme pour attirer son poignée vers ses lèvres, il avalait goulûment le sang qui en sortait. Il sentait la force grandir en lui. Pourtant, chose incompréhensible, il avait mal, plus mal encore que toute la douleur qu'il avait déjà put supporter. Au moment où la douleur enflammait son cœur, il lâcha prise et sombra de nouveau dans l'inconscience. Mais cette fois, le monde autour de lui avait changé, ce n'était plus le paisible jardin sans douleur. C'était devenu un brasier ardent, tout dans ce monde brulait tout comme le corps d'Eliot, il sentait chaque partit de son être s'enflammer, ses organes le brulèrent. Il eut l'impression que tout son être s'enflammait, tombait en cendre puis s'enflammait de nouveau encore et encore. Il ne put même pas crier, il était comme paralysé, le seul mouvement qu'il sentait, c'était son cœur qui s'emballait et qui battait de plus en plus vite comme si il voulait s'arracher à sa poitrine pour battre à l'air libre. Au bout d'un temps qui lui parut interminable, il finit par apprivoiser la douleur, c'est comme si son âme avait été consumé entièrement puis arraché en d'innombrable morceau, eux même brulé de nouveau. Finalement, il retrouva l'usage de son corps, cela commença par ses doigts, puis ses bras et ses jambes. Pendant ce temps, son cœur continuait à battre de plus en plus vite, comme si il voulait arriver plus vite à son dernier battement. Après une période qui lui parut interminable, toute la douleur qui brûlait son corps auparavant fut concentrée dans son cœur. Même si cela paraissait impossible, celui-ci accéléra encore jusqu'à vrombir dans sa poitrine, puis d'un seul coup, tout s'arrêta, il n'eut plus un son alors que son cœur reposait, inerte, dans sa poitrine.

Enfin, il ouvrit les yeux. La première chose qu'il vit fut la particule de poussière situé au plafond, il la voyait avec une telle précision qu'il pouvait apprécier la rugosité et l'aspect des pores de cette sphère parfaite. Il continua d'observer cette particule pendant plusieurs minute avant de se rendre compte de la stupidité de son acte, pourtant tout ce qu'il voyait le fasciné, les nœuds sur le bois de la poutre au dessus de lui n'avaient jamais été aussi précis. Quand il parvint à détacher son regard du plafond, il posa ses yeux sur une jeune femme situé juste devant lui et qui le regardait, un mince sourire aux lèvres. Il la détailla comme si il l'a voyait pour la première fois, maintenant qu'il pouvait la voir correctement, il se rendit compte qu'elle était vraiment magnifique, tellement magnifique que sans le vouloir, le jeune Eliot rougit sous son regard. Enfin il eut la sensation qu'il rougissait mais aucune goute de sang n'afflua sous ses joues. La coiffure de la jeune femme, son regard, sa posture, sa bouche, tout en elle respirait la perfection. Mais à ce moment de pur extase, tout les souvenirs de son ancienne vit lui revinrent comme vu derrière un espèce de brouillard. Il était en vie, il était toujours dans ce monde qu'il avait tant voulu quitter. Pourquoi n'était-il pas mort, pourquoi n'avait-il pas rejoins Elisabeth. Pourquoi était-il toujours obligé de se battre à nouveau pour vivre alors que le monde l'avait abandonné ? C'est pourquoi un seul mot sortie de sa bouche à ce moment et il s'adressait à la jeune femme :


Pourquoi ?


Il ne reconnut pas le son de sa propre voix, elle était désormais composé de plusieurs son dont il pouvait reconnaître chacune des harmonique, lorsqu'il parlait on avait l'impression qu'une symphonie se jouait en même temps. Seulement sa voix n'avait pas réellement changé, c'était seulement la perception qu'il en avait qui avait été modifié.
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MessageSujet: Re: Une nouvelle vie, un nouveau vampire.   Une nouvelle vie, un nouveau vampire. EmptyVen 30 Juil - 21:27

    Je savais que ce que j'allais infliger à Eliot était pire que la mort, c'est une torture intenable lorsque votre corps humain meurt. Jamais dans votre vie vous ne souffrirez ainsi : mais tel était le prix à payer pour l'immortalité. Chaque jour, les morts-vivants doivent se nourrir de sang frais pour pouvoir se mouvoir avec élégance et dignité. Car nous sommes supérieurs à ces misérables Loups-Garous qui nous prennent de haut. Si nous sommes morts, nous avons une certaine classe. Bien que dans son genre Caleb ne soit pas mal : il reste un ennemi et un futur macchabée ! Je me sentais coupable d'infliger ça à Eliot, il avait déjà tellement souffert qu'il méritait de vivre et de connaître les joies qu'il n'a pas put connaître, à cause de sa maladie mais aussi à cause de la mort de sa fiancée. Je savais combien il était dur de se séparer de quelqu'un. Son regard m'a rappelé le mien il y a quelques années de cela... Avec le temps on oublie cette douleur et on passe à autre chose. Je n'ai pas le temps de m'attarder sur le passé et pourtant je le faisais tout le temps. La raison est simple : je me complais à revivre les moments agréables passés avec Théobald mais aussi avec Caleb Rutherford. Je devrais remercier Lorena et Chéops pour leur "bienveillance" à notre égard : pourquoi ont-ils créées un lien comme cela entre nous en sachant pertinemment que nous ne pourrons pas vivre cette « amour » à la vue de tout le monde. Je le hais autant que je l'aime... Il ne peut pas savoir combien il me manque, mais il ne sait pas le trou qu'il a laissé en moi ! Vous voyez notre relation vous ferait perdre la tête si vous saviez la vérité sur notre histoire vous comprendriez combien cette dernière est compliquée. Nous sommes indispensables l'un pour l'autre mais jamais je l'avouerais, peut-être qui le fera un jour... Mais pour l'instant je ne l'ai pas vu depuis plusieurs années. Comme je l'avais fait quand je suis née, il s'est agrippée à mon poignet en buvant avidement le breuvage qui lui donnerait une nouvelle vie. Je dus cesser néanmoins même si il tenait fermement mon poignet. Mais je savais qu'il n'allait pas tarder à lâcher : car son corps devait mourir et pour cela il devait lâcher prise. Eliot ouvrait sa bouche, il suffoquait, je me revoyais à sa place lorsque Théobald m'a fait boire son sang. Naturellement j'étais en partie consentante mais j'aurais préféré qu'il me tue : au moins j'aurais pu reposer tranquillement sous terre et vivre non sur terre. Le moine voyant le corps d'Eliot gesticuler dans tout les sens arriva à son chevet en demandant quel mal pouvait le frapper. Je lui annonçai alors tous en tenant mon poignet pour cacher la marque:

    « Je lui ai offert une nouvelle vie... Et je sais que pour ça il va me détester. »

    Je sentis le regard perplexe du moine sur moi, mes yeux étaient toujours sur Eliot qui avait cessé de bouger. Alors que l'homme en habit religieux commençait à prier, Eliot rouvrit les yeux. Le moine se mit à crier, rapidement je mis ma main sur sa bouche pour étouffer ses cris et laissai le nouveau vampire ouvrir ses yeux et découvrir le monde d'un œil nouveau. Lorsqu'il posa son regard sur moi, je pris une voix douce et tendre :

    « Tu vas t'habituer ne t'inquiète pas, tu verras que à la fin tu ne feras plus attention aux détails qui t'entourent. »

    J'avais répété mot pour mot ce que Théobald m'avait dit quand il m'avait créé. Je m'attendais à ce mot fatal. Son "pourquoi" était normal, il ne devait pas savoir ce qui lui arrivait car je pense qu'il s'attendait à ce que je le tue comme les autres. J'ai décidé de lui dire la vérité :

    « Je ne pouvais pas me résigner à te tuer... Je trouvais que tu méritais de vivre, c'est pour ça que je t'ai accordé une seconde chance pour que tu puisses profiter pleinement de la vie. Car d'après ce que m'a dit le gentil monsieur ici présent, tu n'as pas eut une vie heureuse, tout du moins à la fin ai-je raison ? »

    Le pauvre moine qui était dans mes bras tremblait de peur, je le rassurai en plongeant mon regard charmeur dans le sien :

    « Calme-toi mon enfant, là... »


    Plus je lui parlais, plus ses spasmes diminuaient. Tandis qu'il semblait se calmer, je retira ma main de son visage avant de reporter mon attention sur mon nouveau née :

    « Écoute Eliot, je sais que tu vas me détester comme tu n'as jamais détester quelqu'un ! Je sais que tu vas essayer de me tuer pour ne pas t'avoir délivrer de cette souffrance mais tu me remercieras plus tard, tu verras. Je t'apprendrais à vivre sans la personne qui comptait le plus pour toi. »

    Sans un mot de plus je me dirigeai vers la fenêtre avant de l'ouvrir, la nuit venait de tombée :

    « La nuit est si belle... Passe par là si tu veux sortir, je m'occupe des moines ne t'inquiète pas. »

    Je savais qu'un jeune vampire était incontrôlable surtout lorsqu'il n'avait pas encore but du sang. Mais le sang qui était dans ce monastère était contaminé, même les moines étaient malades. Ce n'était pas un environnement sains pour lui. Et maintenant qu'il le veuille ou non je le considérais comme mon enfant.

    « Je t'attendrais ici, si tu veux apprendre par toi-même tu es libre de partir, sinon reste ici et je t'apprendrais ce qu'on m'a appris à ma naissance au monde de la nuit. »


    Je lui laissais le choix : je lui devait bien cela.
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