Invité
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 | Sujet: 4 Juin 1120  Mer 16 Juin - 18:06 | |
| 4 Juin 1120, Londres.La plus sanglante de mes nuits, c'est d'ailleurs à cause de cela que je ne me nourris principalement d'animaux. Je me réveilla alors que le soleil venait à peine de ce coucher, allongée dans mon cercueil, j'étais en proie à une soif comme je n'en avais jamais connus ! Je poussa le couvercle de mon « lit » et me leva d'un bond. Je m'habilla rapidement obnubiler par l'envie de tuer et de boire. Je mis mes escarpins avant de descendre les marches rapidement. Theobald m'attendait dans le hall, je ne pus que lui dire:
« Toujours à l'heure mon amour?
-Toujours! »
Il me lança mon épée : je l'avais dépassé et je le battais à plat de couture maintenant. Il semblerait que j'arrive à déjouer ses coups, à les prévoir. Enfaite je ne fais que suivre mon instinct. J'attachais ma longue cape violet foncé, puis je mis mes gants et nous partîmes pour la ville en voiture (c'était une calèche noire) où nous pourrions assouvir nos désirs. Lorsque nous fûmes au porte de la ville, je sentais tous ce sang chaud qui attendaient patiemment de contenter les envies des créatures immortelles. Mes instincts de tueuse reprirent le dessus, je regarda Theobald en lui disant:
« Bonne chasse mon amour. »
Je déposa un baiser sur ses lèvres et nous partîmes chacun de notre coter. Je ne pouvais penser à rien d'autre qu'à ce goût de fer, à cette couleur primaire, au sang. J'avais besoin de ce délicieux breuvage, l'essence même de la vie pour être belle. C'est horrible n'est-ce pas? Lorsque un humain lis ça, je comprends très bien que des gens aient des frissons dans le dos à l'annonce du mot « vampire » ou « lycan » voir « loups-garous ». Malheureusement les témoins ne pourront pas témoigner à la bar pour comparer. Je commença par un jeune homme de 20 ans, mon âge, je le séduit-y avec mes charmes et lorsqu'il fut totalement sous mon charme, que sa peau frissonnait de plaisir face à mes baiser ardent : je planta mes canines dans cet chair si tendre et délicate. Je bus jusqu'à la dernière goutte. Mais ne vous inquiétez pas, il n'était innocent ! Ce pauvre malheureux avait violé deux femmes, les rumeurs l'accusaient lui, et le goût de son sang, en disait long et confirmait les soupçons. Aucune erreur possible. Je passa à la prochaine victime, un couple cette fois-ci d'amoureux, ivre d'amour, mais pas d'eau fraiche croyez-moi. Je m'approcha d'eux sans me cacher, en appelant le jeune homme. Ma ruse? Faire croire que j'étais blessée. Ce dernier vint, et avant même qu'il ne s'en rendent compte mes canines dimensionner était dans son cou. Sa promise assise sur le banc ne s'étonnait guère de ne pas voir revenir son fiancé, elle était ivre. Elle n'échappa pas à la règle et je finis par boire son sang également. Plus je buvais du sang plus je sentais ma puissance, je décida de finir la nuit dans une Taverne. Je savais que les bateaux amenaient des « touristes » ivres de découvrir l'Angleterre. Je rentra et ce fut le silence totale, il n'y avait que des hommes, les seules femmes qui étaient présente étaient des catins. Puis tous le monde ce mit à rire et je me fis prendre par la houle des marins soût. Soudain je remarqua une présence, un vampire? Ce n'étais pas Theobald j'aurais sentit son odeur à des kilomètres à la ronde, non c'était une autre odeur, une odeur de chien mouillé... Soudain je compris, mes souvenirs revenaient et je chuchotais tandis que mes poings se serraient :
Je me mis à chercher du regard cet être misérable qui m'avait condamné à mort. Mes sens étaient en alerte, le moindre comportement suspect des ivrognes et des clients étaient détectés. J'avançais parmi la foule, tandis que certains marins me sifflais, mais je m'en moquais : mon regard était fixer sur le fond du Bar. Deux femmes entouraient un homme d'un âge mûr, sa barbe naissante lui donnait un charme fou... Son regard le trompait : il était beaucoup plus vieux qu'il n'y paraissait. J'étais une jeune vampire à cette époque, mes sens n'étaient encore pas surdévelopper comme ils le sont aujourd'hui. Affronter un Lycan de son âge était dangereux, mais j'étais, et je suis toujours d'ailleurs, inconsciente pour ce genre de choses... Que voulez-vous mon bien aimé m'avait appris les risques du métier, enfin venait de me les apprendre... Tandis que je m'approchais, mon corps, esprit était de plus en plus sûr. Des yeux jaunes or, des dents blanches : rare pour l'époque. Il dégageait un charisme tel que l'on ne pouvait que le regarder. Enfaite nous étions ce soir là les deux personnes les plus charismatiques de ce piteux bar dans lequel nous étions. Avec une voix charmeuse je pris la parole tandis que les blondes à coter de lui riait aux éclats à ses paroles:
« Je peux me joindre à vous? »
Son regard ne m'avait pas quitté non plus, Il m'avait repéré dès mon arrivée dans le bar. Nos regards ne fléchissaient pas tandis que je pris place devant lui.
« Vous voulez boire quelque chose, Mademoiselle?
-Non merci, je n'ai pas soif ce soir. »
Un accent étranger : il n'était pas du coin. Il faisait semblant de boire, un sourire, il savait ma vraie nature mais savait-il qui j'étais?
« Nous nous ne sommes pas déjà vu avant? »
Je ne fus pas surprise par sa question, c'était il y a seulement quelques années. Dans un sourire je répondis:
« Oui c'est exact, vous avez un jour frappez chez moi, un soir de pleine lune. Mais je parle de ça c'était il y a des années. Je n'étais encore qu'une enfant essayant de ce défendre avec une hache mais étant bien trop jolie pour me battre... »
Son sourire disparut tandis qu'il chassa les deux jeunes filles à ses coter pour ce concentrer sur moi.
« C'était donc vous?
-C'était moi, vous vous souvenez maintenant?
-Eh bien j'avais raison sur un point : vous êtes magnifiques, comment oubliez ce visage angélique?
-Merci mais à cause de vous j'ai faillis finir au bout d'une corde.
-Je sais et je suis heureux de voir que ce n'est pas le cas.
-Non, on a eut la bonté de me sauver de la patte griffue de la mort qui commençait à lacérer mon ventre tandis que les pas du bourreau se rapprochait du levier.
-Si je vois votre « sauveur » je me ferais une joie de le remercier, perdre une beauté comme vous aurait été un terrible gâchis. Votre chair est trop belle pour être laisser aux vulgaires insectes.
-Je vois que je suis à votre goût.
-Comment ne pas l'être Mademoiselle... »
Il avait changé de place et s'était assis à coter de moi et avait dit ces dernières paroles tout en caressant mon bras. Un frisson me parcourus tandis que je répondais:
« Je suis venue pour me venger.
-Oh... Vous vengez? »
Il embrassa mon épaule:
« Comme c'est mignon. Vous me plaisez de plus en plus... Avant que je vous batte, j'aimerais savoir votre nom.
-Certains m'appelle Haley... Et vous?
-Aidrian MacArthur , pour vous servir. »
Les présentations faites dans un français parfait il me regarda d'un air joueur. Mais je ne me suis pas laissé intimider et je sortis mes canines:
« Si vous voulez servir à quelque chose combattez moi! »
Sans un mot de plus je sortis mon épée et fit un bond en arrière pour lui faire face. Ma cape tomba à terre lorsque je dénoua la corde autour de mon cou, je jeta mes escarpins plus loins. Dans un rire malsain il se leva lentement. Le silence régnait maintenant dans la Taverne. Un ivrogne cria alors:
A ce mot tous les hommes prirent leurs armes et une bataille générale commença. Elle ne serait bien sûr pas aussi violente que la notre mais que voulez-vous. Les pauvres étaient dépassés par les événements. Le Lycan n'avait pas besoin de se transformer pour que je puisse sentir sa puissance, sa force émanée de lui tel un aura. Un combat tendu débuta alors entre nous. Je ripostais bien à ses attaques et sans vouloir me vanter j'étais fière de moi mais il ne mettait pas le quart de sa force voilà pourquoi il était si facile à contrer. Je n'en étais pas consciente, j'étais alors tellement innocente et naïf... Lorsqu'il passa au chose sérieuse, je me mis à comprendre combien j'avais été sotte de l'avoir provoqué:
« Pauvre petite Haley... Je n'aime pas tuer les personnes qui ne me nourrisse pas, surtout d'une telle beauté mais... Tu m'y oblige mon enfant ! »
J'avais réussit à le planter avec mon épée, c'était de l'argent et pourtant il enleva assez facilement : de la fumée s'échappait de sa blessure qui se ferma quasiment instantanément:
« J'avais oublié de vous dires que je suis expérimenté dans les combats de corps à corps, je suis un très vieux Loup-garou. »
Avec un sourire narquois il me donna un coups de poings qui m'expulsa de sorte que j'atterrisse sur le mur de l'autre coter de la pièce. Légèrement sonner ma vision était trouble, il y avait comme un sifflement dans ma tête, j'étais plus que étourdie je crois. Sa aurait probablement tuer n'importe quelle être vivant : mais je n'étais pas vivante, je n'étais qu'un cadavre, un mort-vivant. Des pas lourds s'approchaient de moi, j'avais l'impression d'avoir fait un bond en arrière pour revenir au moment où le bourreau allait m'exécuter. Il n'y avait plus aucun bruit dans la taverne. Les combats avaient cessés et certains ne comprenaient même pas ce qui leurs arrivaient. D'autres au contraire avait très bien compris et commençaient à partir. Mais apparemment Aidrian ne semblait pas être d'accord, il alla bloquer la porte et montra enfin sa vraie nature. De loin je l'observais et je ne pouvais m'empêcher de penser que je n'aurais pas du provoquer une personne, une créature immortelle sans savoir approximativement son âge. Avec mon expérience je pourrais maintenant, je le peux d'ailleurs, mais pas à cette époque. Tandis que les humains paniquaient, lui prenait son temps, il marchait tranquillement vers moi. Par instinct j'utilisais mes pouvoirs pour me relever rapidement mais il était à coter de moi avant même que j'ai put toucher le sol : il me tenait par la gorge et tout en me plaquant contre le mur me dit en ricanant;
« Je n'ai pas envie de vous tuez, vous devez encore apprendre et sa serait déloyal pour moi de tuer quelqu'un qui n'as pas mon expérience...
-Allez au diable ! »
J'étais énervée, ce n'était pas un mot qu'on disait habituellement bien que de nos jours il soit devenu courant. J'essayais de me débattre mais c'était peine perdu:
« Tututut ce n'est pas beau dans une bouche aussi gracieuse que la votre.»
Je lui donna un coups de boule avant de courir chercher ce qui restait de mon épée. A vrai dire qu'est-ce que je pouvais faire d'autre? De tout mon cœur j'appelais Théobald pour qu'il vienne. Il avait raison : je n'avais jamais combattu une vraie personne. Mes adversaires n'étaient que des mannequins en paille. Apparemment j'avais surpris le grand méchant loups qui se mit à déchirer ses vêtements, à lire ce n'est peut-être pas impressionnant mais croyez-moi en vrai j'avais peur. Des touffes de poils apparaissent sur tout son corps, sa mâchoire grandit dans un craquement horrible. Enfin des pieds s'allongèrent pour laisser place à des pattes griffues et noir. J'essayais de reculer mais le mur me bloqua rapidement. C'est alors que le Loup-garou se mit à déchiqueter tous être vivant de la Taverne. J'avais du sang partout sur moi, ma robe qui était blanche était maintenant parsemée de tâche rouge. Je voulais partir, je faisais tout pour ça mais j'étais tétaniseéepar la créature qui était devant moi. C'était la première fois que je voyais d'aussi près un Loup-garou qui plus est transformé ! Une fois que tous le monde gisaient à terre et que les cris avaient cessé il vint vers moi et me prit par la gorge avant de me soulever comme si j'étais une plume. Soudain il se mit à dire:
« Tu disais que tu voulais me battre mais tu ne sais pas te battre ! Retourne apprendre et redéfis moi quand tu en auras la force et les capacités petite vampire! »
Il déposa un baiser passionné sur mes lèvres tandis qu'il planta ses griffes dans mon ventre. Si Théobald n'aurait pas compris ce qui ce passait à la taverne, je me serais vidé de mon sang. Heureusement que ce ne fut pas le cas. Il arriva peu de temps après. J'avais essayé d'arrêter l'hémorragie mais si l'homme en général avec 5 litres de sang imaginer le nombre que pouvait avoir un vampire? La taverne avait été retapisser de rouge, aucun endroit n'avait été épargné. Même Théobald n'avait jamais vu un carnage comme celui-là. Quand il me trouva à moitié consciente et la peau fripée il s'inquiéta et me donna de son sang pour que je guérisse. Je me remis lentement de mes blessures, je n'avais plus le droit de sortir et mon bien aimé m'apportait à manger tous les soirs.
Dernière édition par Haley Carter le Jeu 24 Juin - 10:40, édité 2 fois |
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